CANALPLUSHAITI - TREMBLEMENT DE TERRE 2010 EN HAITI-2

 

Identification des victimes
 
L’armée de terre brésilienne aidant des victimes, le 14 janvier 2010.
  • Des casques bleus de la mission de stabilisation (MINUSTAH) de l’ONU ont été tués, huit Chinois, trois Jordaniens, onze Brésiliens et un Argentin25 ainsi que 2 gendarmes français affectés à cette mission26.
  • Le corps de l’archevêque de Port-au-Prince, MgrSerge Miot a été retrouvé dans les décombres de l’archevêché tandis que le vicaire général, Mgr Benoît Seguiranno est porté disparu. Cette annonce provient de l’agence d’informations religieuses Misna basée à Rome.
  • Le musicien haïtien Jimmy O et le jeune rappeur du groupe Rap kreyol Barikad Crew, Young Cliff ont été retrouvé mort, selon le musicien américano-haïtien Wyclef Jean.
  • La pédiatre brésilienne et fondatrice de la Pastorale pour enfants Zilda Arns a été tuée.
 
Les agents de l’USAID se préparant pour partir vers Haïti, le 13 janvier 2010.
  • Plusieurs membres du gouvernement sont décédés ou portés disparus.
  • L’envoyé spécial de l’ONU, le TunisienHédi Annabi est mort ainsi que son adjoint, le Brésilien Luiz Carlos da Costa30. La Gendarmerie royale du Canada a par ailleurs annoncé le décès du commissaire intérimaire des opérations de la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, le surintendant Doug Coates, qui est mort sous les décombres du quartier général de l’ONU.
  • La chef des services logistiques des Nations unies Susan Malcorra a indiqué que 26 employés de l’ONU sont décédés et 56 autres ont été blessés, confirmant de précédentes annonces. Le décompte des victimes onusiennes au soir du 16 janvier a été porté à 40 morts et 330 disparus.
  • Le géographe, homme politique et écrivain Georges Anglade a été tué, ainsi que son épouse. M. Anglade avait été invité à participer au festival littéraire Étonnants Voyageurs qui devait avoir lieu à Port-au-Prince du 14 au 17 janvier.
  • Le « pionnier du hip-hop haïtien », Evenson Francis, alias Shacan Lord du groupe Gasoline Clan, est mort dans l’écroulement de son studio d’enregistrement, à l’âge de 31 ans. Il a été enterré derrière un but au stade Delmas de la capitale.
  • Paul Denis, ancien candidat à l’élection présidentielle d’Haïti en 2006.
  • Révérend Sam Dixon, de l’UMCOR.
  • Micha Gaillard, ancien ambassadeur haïtien en Allemagne et membre du cabinet présidentiel.
  • Roc Cadet, doyen du tribunal civil de Port-au-Prince.
  • L’ex-ministre québécois Serge Marcil, retrouvé le 22 janvier dans les décombres de l’hôtel Montana.
Problématique logistique

 
Vue du port de Port-au-Prince le lendemain de la catastrophe sismique.
 
Distribution d’eau aux rescapés depuis un hélicoptère de l’US Navy, le 16 janvier 2010.
 
Photo d’un ferry prise le 18 janvier - la succession des répliques, par dizaines depuis le premier choc, amène la population à plus se fier à la mer qu’à la terre pour assurer son salut.
Le séisme a laissé praticable la seule piste de l’aéroport, mais la tour de contrôle a été détruite. Les premiers atterrissages ont donc été contrôlés depuis les aéroports de République dominicaine. Par la suite, une unité avancée des forces américaines a assuré le contrôle aérien depuis le tarmac de l’aéroport, avec des moyens de fortune. Moyens qui ont été renforcés le week-end du 16 janvier par une équipe de la FAA permettant de mettre fin à la ronde d’attente aérienne au dessus de l’aéroport de Port-au-Prince : l’aéroport est donc depuis la catastrophe de fait administré par l’armée américaine.
Les premiers jours suivant la catastrophe, les avions gros porteurs ne pouvaient atterrir sur la piste. Il fallait donc que leur contenu soit transbordé sur les terrains d’aviation de la République dominicaine, sur des avions de taille plus modeste, permettant leur acheminement via l’aéroport haïtien.
Même dans les semaines suivantes, la saturation de l'aéroport a posé problème : Selon l'unité "protection civile" de la Commission européenne, il y avait au 25 janvier « un retard de 7 jours pour les vols à l'arrivée. Et environ 1000 avions sont en attente ».
La saturation aérienne étant manifeste, le porte-avions américain USS Carl Vinson assure dans le golfe la rotation d’une quinzaine d’hélicoptères.
Le port est hors d’usage, et les quatre grues de levage sont inutilisables ; cette situation aggrave les problèmes logistiques rencontrés pour l’acheminement des matériels et des moyens humains de secours.
Sur place, la livraison de l’eau et des aliments de survie est elle-même difficile. La population haïtienne vit usuellement avec deux jours de nourriture d’avance dans les garde-manger ; ses lieux de vie détruits pour leur majorité, son dénuement est quasi total.
Les goulots d’étranglement qui se créent dans les lieux d’acheminement du matériel de secours, de l’eau et des aliments amènent dans les premiers temps une situation paradoxale où des habitants interloqués répondent aux reporters parvenus dans le camp improvisé jouxtant l’aéroport, que les distributions ne sont pas assurées alors que ces mêmes reporters assistent à l’enchaînement des atterrissages. L’ampleur de la catastrophe, non seulement sur la capitale mais également sur les villes voisines, relève d’une problématique d’identification topologique des zones à secourir et de coordination d’ensemble des efforts.
La maîtrise de la situation et de ses enjeux laisse apparaître un vide, là ou les structures de l’État, en déliquescence depuis 2004, étaient placées sous la tutelle de la Minustah, organisme de l’ONU ; en effet, cette organisation, présente sur place, d’où auraient pu partir initiatives immédiates de premiers secours a été touchée par le séisme, et son chef de mission fait partie des victimes. De ce fait, Elisabeth Byrs, porte-parole à Genève du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), a déclaré que cette catastrophe était « la pire que les Nations unies avaient dû vivre jusqu’ici ».
La difficulté des transmissions s’illustre également dans les infrastructures routières, par exemple pour relier les villes côtières du département Sud-Est, situé au sud de Port-au-Prince, telle Jacmel, également durement touchée, il faut emprunter une route jonchée de blocs de roche et de troncs d’arbres que seule une moto parvient à éviter.
Au quatrième jour après le tremblement de terre, des réfugiés fuyant Haïti par voie de mer, semblables à des boat people, ont été observés ; images qui évoquent aux commentateurs américains un épisode de fuite des émeutes de 2004 par un trajet de 900 km par bateau jusque la Floride.
Le cumul des urgences et la massification des besoins dans la région de la capitale ont amené une situation où les principaux acteurs délivrant les secours n'ont lancé des missions de reconnaissance sur les zones périphériques tels les villages entourant Jacmel neufs jours après le séisme, alors que Léogâne fut plus vite secourue car mieux accessible.
Problématique sanitaire
 
Face à ce cumul d’urgences, difficile de donner un ordre de priorité : la recherche des survivants sous les décombres, s’occuper des morts, ou aider les rescapés ?
Inhumation des corps
Au 5e jour après le séisme, environ 70 000 corps avaient été inhumés, pour la plupart dans des fosses communes.
Ni les morgues ni les cimetières ne disposent d’une capacité suffisante permettant de gérer l’ampleur des pertes humaines enregistrées : dans un premier temps les corps extraits des décombres ont donc été regroupés en ville sur des places ou le long de la voirie. Confrontés aux images télévisées montrant la promiscuité des rescapés et des morts en ville, les commentateurs issus de la diaspora haïtienne, ont déclaré que cette épreuve marquerait longtemps le trauma de la nation.
Un médecin a précisé que, dans la mesure où la cause du décès était le tremblement de terre, tous ces cadavres n’étaient pas propagateurs d’épidémie.
Les conditions sanitaires imposent une inhumation en fosse commune, ce qui contrarie les usages en Haïti. Il semble qu’une partie de la population apprécie le suivi d’un rite funéraire afin que les corps soient plongés dans de la glace pendant trois jours avant la mise en bière ; procédé qui est totalement irréalisable dans les conditions du lendemain de la catastrophe.
De plus, des prêtres vaudou haïtiens se sont opposés aux procédés d’inhumation en fosse commune, faisant valoir qu’ils ne respectent pas la dignité des décédés. La personnalité vaudou la plus influente, Max Beauvoir, a même indiqué : « … ce n’est pas dans notre culture d’enterrer les gens de cette manière, il s’agit d’une profanation ».
Potabilisation de l’eau
L'UNICEF intervient pour la distribution d'eau potable, comme dans le bourg de Fonds-Parisien, situé près de l'étang Saumâtre et de la frontière avec la République dominicaine. À la suite du séisme, Fonds-Parisien accueille un vaste camp de réfugiés venant de Port-au-Prince dont certains espèrent gagner le territoire de la République dominicaine située à quelques kilomètres à l'ouest de Fonds-Parisien. L'UNICEF y gère également un centre de convalescence transfrontalier qui s'occupe des victimes haïtiennes du séisme grâce à une assistance médicale urgente.
Assistance alimentaire
Les aliments de base tels que le riz ne peuvent pas être envisagés pour nourrir la population, qui a perdu les moyens usuels de le cuisiner avec la destruction des lieux de vie. L’approvisionnement prodigué par l’aide humanitaire a donc privilégié des rations alimentaires compactes apportant le nécessaire nutritionnel ; ces rations devraient constituer l’alimentation de la population sinistrée dans les prochaines semaines.
Propagation d’infections
Une étude britannique publiée le 19 janvier  laisse craindre qu’au sein d’une population affaiblie le paludisme ne se développe plus que d’ordinaire ; une propagation de la dysenterie, la rougeole, la tuberculose ou la grippe n’est pas non plus à exclure.
En mars 2009, l’UNICEF et l’OMS avaient effectué sur place une campagne de vaccination portant sur un million de personnes, mères et enfants ; vaccination contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite, la diphtérie, la coqueluche et le tétanos. Les bénéfices de cette campagne devraient être un facteur atténuant les épidémies liées à une infection de l’eau dans les camps de réfugiés.
Problématique sécuritaire

Évacuation vers les États-Unis, par la seule piste restée opérationnelle de l'aéroport, dans le cadre de l'opération Unified Response.
Livraison de packs alimentaires d’urgence par les hélicoptères américains provenant du porte-avions Carl Vinson, le 17 janvier.
La catastrophe intervient dans un contexte d’affaiblissement récent de l’État haïtien, confronté à une crise sociale et politique en 2004, assorti d’une série de catastrophes naturelles qui ont frappé l’île en 2008 : la tempête tropicale Fay, et les ouragans Gustav, Hanna et Ike. Des émeutes sont fréquentes, et le caractère déstabilisant et soudain du séisme inquiète les autorités du pays et les instances internationales qui organisent la mise en place des secours, États-Unis et ONU en tête.
Les moyens de l’État pour faire face à l’évènement sont d’autant plus limités que Haïti figure à la 149e place (sur 182) dans l’indice de développement humain : il s’agit du pays le plus pauvre de l’hémisphère nord.
C’est la raison pour laquelle un important détachement de forces militaires a été déployé sur le terrain pour appuyer et sécuriser la délivrance de l’aide humanitaire et empêcher les débordements.
Depuis 2004, cette mission de stabilisation incombait à la Minustah, dont la chaîne de commandement s’est retrouvée décapitée au lendemain du séisme ; cette dernière avait mené des opérations visant à mettre fin aux activités des bandes armées, en coordination avec le gouvernement haïtien. Dotée de nouveaux moyens depuis la catastrophe, par les renforts de l’ONU et l’armée américaine, le chef par intérim de la mission annonce que ses équipes sont « débordées » mais que la « situation sécuritaire est sous contrôle ».
De surcroît, le pénitencier central de Port-au-Prince a subi des dommages et ses gardiens ont cessé leur surveillance, entraînant une libération de fait d’environ 3 000 détenus de droit commun dans la capitale dévastée, dont, semble-t-il des caïds des gangs du bidonville de cité Soleil détenus depuis 2007 . Des scènes de pillages montrant des malfrats équipés de machettes ont été diffusées dans les médias télévisés ; cette situation entraîne dans un premier temps la livraison des secours par hélicoptère, ce qui a occasionné des débuts d’émeutes, puis, pour les secouristes, à n’organiser la livraison de l’aide humanitaire que moyennant la sécurisation préalable de leur intervention.
Les secouristes internationaux rapportent avoir l’impression d’intervenir dans un climat d’émeute. Ainsi, l’ONG Comité de secours internationaux (COSI), provenant de l’Ardèche, qui a essuyé des tirs le 20 janvier, a remercié les forces de sécurité de l’armée brésilienne qui l’ont tiré d’affaire et a annoncé son retrait opérationnel.
Aide internationale
Le président brésilienLula donne une conférence de presse, après avoir eu un entretien avec le président Barack Obama pour coordonner les efforts.
Pays aidant financièrement Haïti.
 
Déploiement de moyens de l'ONU et de l'US Navy à Port-au-Prince, le 16 janvier 2010.
Plusieurs pays, grandes sociétés mondiales et célébrités ont fait de nombreux dons pour aider le peuple haïtien. Ce sont aussi des centaines de milliers de micro-dons qui ont été faits. En effet, les habitants des États-Unis qui le voulaient pouvaient donner de l’argent en envoyant un texto "Haiti" au numéro 90999. Une somme de 10 dollars américains était alors prélevée de leur compte et acheminée par un organisme centralisateur, mGive vers Haïti, via la Croix-Rouge. Une somme de deux millions de dollars a ainsi été récoltée dès le premier soir, somme qui allait atteindre cinq millions de dollars le lendemain. C’était la première fois qu’une campagne de dons de cette nature était organisée. De fait, l’ensemble des donations par téléphone pour 2009 totalise quatre millions de dollars, soit moins que pour ces seuls deux jours de donations. Une autre campagne, similaire, a été organisée par le chanteur Wyclef Jean via le réseau Twitter en textant « YELE » au numéro 501501. Ce sont environ 500 000 donations qui proviennent d’une cible qui jusque-là donnait traditionnellement peu ou pas : les jeunes, comme le déclare un porte-parole de Verizon.
Pour sa part le roi du Maroc, Mohammed VI, a donné 1 million de dollars et 15 tonnes d’aliments et des médicaments. L’aide marocaine a été embarquée dans un cargo qui a quitté le Maroc à destination d’Haïti, le 16 janvier 2010.
Le Tchad, malgré sa pauvreté, a pour sa part donné 1 million de dollars.
Le dalaï lama a donné 100 000 francs suisses.
La médiatisation extrême du phénomène, compte tenu de son ampleur, a amené le FBI via son site web à émettre une alerte concernant les faux sites proposant au public de collecter des dons.
Compte tenu de l’état des structures du gouvernement haïtien, l’administration de cette aide relève de l’ingérence humanitaire. Cet aspect critique tenant compte des intérêts des nations venant au secours d’Haïti est développée par Peter Hallward, dans un article du Guardian, Tracy Kidder, dans le New York Times, et Berthony Dupont, éditorialiste d’Haïti Liberté, journal basé à New York.
Le 23 janvier 2010, le gouvernement haïtien annonce la fin des opérations de sauvetage ; malgré cette annonce des secouristes continuent encore à chercher des survivants dans les décombres.
Comité international de la Croix-Rouge
Un officier de l’US Coast Guard vérifie le matériel médical à Port-au-Prince, le 15 janvier 2010.
Habitants de Jacmel parmi les ruines de la ville, photo prise le 17 janvier.
13 janvier : Le Comité international de la Croix-Rouge a mis en place un site Web spécial pour aider des milliers de personnes en Haïti et à l’étranger à rétablir le contact avec leurs proches. Le site permet à des personnes se trouvant aussi bien en Haïti qu'à l'étranger d'enregistrer le nom des membres de leur famille qu'elles cherchent à contacter. Il contiendra progressivement des informations permettant de répondre à ces demandes.
14 janvier : Deux avions sont partis pour Port-au-Prince transportant des spécialistes (des ingénieurs, un chirurgien, des spécialistes du rétablissement des liens familiaux et de la sécurité économique) pour renforcer les équipes déjà à l’œuvre sur place, ainsi que 40 tonnes de secours d’urgence (principalement des articles médicaux).
15 janvier : Le CICR travaille en étroite coopération avec ses partenaires du Mouvement Croix-Rouge / Croissant Rouge présents sur place afin d’évaluer les besoins humanitaires et de distribuer les secours. Des médicaments et du matériel médical ont été distribués à cinq grands hôpitaux et dispensaires, ainsi qu’à des plus petites structures médicales mises en place par des médecins locaux dans les quartiers où l’on recense une forte concentration de rescapés. Le bureau du CICR à Port-au-Prince se prépare à l’arrivée de plusieurs unités d’intervention d’urgence dépêchées par les Sociétés de la Croix-Rouge du monde entier. Parmi elles figurent notamment un hôpital de campagne, des unités mobiles de santé et des unités « eau et assainissement ». Le CICR travaillera en collaboration avec la Fédération internationale et la Croix-Rouge haïtienne pour permettre à ces spécialistes d’être opérationnels dès que possible.
16 janvier : Des spécialistes des situations de catastrophe du CICR ont évalué la capacité des principales structures médicales de la capitale, les infrastructures d’approvisionnement en eau et d'assainissement du quartier de Cité Soleil, et les besoins d'assistance des personnes installées dans des camps de fortune. Les équipes du CICR ont également continué à distribuer des secours non alimentaires à plusieurs hôpitaux et lieux de détention.
Le
brigadier généralcanadien Guy Laroche est parti de Québec afin de commander le quartier général de la Force opérationnelle inter-armées, à Haïti. Il sera progressivement suivi, à compter du 18 janvier, des 800 hommes du 3e bataillon du Royal 22e Régiment, appelés en renfort des 600 soldats canadiens déjà déployés. Leur mission sera d’escorter les convois alimentaires et appuyer la mission de maintien de l’ordre de la MINUSTAH à Port-au-Prince.
17 janvier : La première des trois grandes unités d’intervention d’urgence de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est arrivée sur l’île. Elle est conçue pour fournir des soins de santé de base à 30 000 personnes. Pour l’instant, 14 unités d’intervention d’urgence ont été déployées en Haïti.
Le CICR a également lancé une opération de transport d’eau par camions dans le quartier de Delmas, qui a permis d’approvisionner en eau potable quelque 1 000 personnes installées dans un camp de fortune. Des latrines ont également été mises en place dans ce quartier.
Par ailleurs, les délégués du CICR ont visité plusieurs lieux de détention à Port-au-Prince afin d’évaluer les besoins des détenus et des autorités, et d’assurer le suivi sur les questions de détention.
18 janvier : Le CICR a approvisionné en eau potable quelque 7 500 survivants, fourni des secours à la Croix-Rouge haïtienne destinés à dix postes de premiers secours qui pourront dispenser des soins médicaux de base à des milliers de personnes et a aussi fourni plus de 500 sacs mortuaires. Par ailleurs, les délégués du CICR ont visité plusieurs lieux de détention à Port-au-Prince afin d’évaluer les besoins.
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